À 25 ans, Ibrahima Fall Faye fait partie des cadres de l’équipe du Sénégal. L’ailier fort des Lions s’est largement prononcé sur la 4ème fenêtre des éliminatoires, l’état d’esprit du groupe un mois après le tournoi d’Alexandrie et surtout son envie de revivre une phase finale de Coupe du monde après 2019 en Chine.
Absent de la 2ème fenêtre en févier, l’ailier de Metropolitans 92 en Jeep Elite (1ère division France), faisait son retour à Alexandrie avec cette fameuse débâcle (1 victoire sur 3 possibles). un mois après, Ibrahima Fall Faye pense que le groupe, dirigé par Ngagne Desagana Diop, est mieux armé pour faire face au Soudan du sud, à la Tunisie et au Cameroun.
«On prépare fort bien cette 4ème fenêtre. C’est vrai qu’on va jouer contre le Soudan du Sud, vendredi, mais on a préparé sereinement les deux autres équipes, la Tunisie et le Cameroun. On joue un tournoi et on ne sous-estime aucune équipe. On sera prêt vendredi et on va se donner à fond pour empocher les deux points. On va respecter les consignes du coach et faire le travail, surtout en défense. Je pense qu’on aura des chances de gagner si on applique cela», confie-t-il.
Prêts à rugir…
Le Sénégal (9 pts) doit faire le plein dans cette 4ème fenêtre ou, à défaut, s’en sortir avec 2 victoires sur 3 possibles. La mission s’annonce difficile, mais elle n’est pas impossible au regard de la qualité de l’équipe sénégalais qui a fait le
plein de confiance, en battant en amical le Cap-Vert (89-72 et 86-55) et l’Egypte (74-70). Il faut maintenant sortir les
tripes pour ne pas avoir de regrets.
«L’équipe a des chances de revenir dans ces éliminatoires malgré le retard sur le Soudan du Sud (12 pts), l’Égypte (11 pts), la Tunisie (10 pts) et la RD Congo (10 pts). Mais il ne suffit pas de le dire, c’est le moment de passer à l’acte. On doit le prouver sur le terrain, car il n’est pas encore trop tard. Je crois qu’on peut gagner nos six matchs. On a tout ce qu’il faut pour le faire. En tout cas, on est prêt et on fera tout notre possible pour aller chercher cette qualification», ajoute l’ancien pensionnaire de Seed Academy.
«On s’adapte au style du coach»
L’équipe vit bien. Ça chante et danse aux entraînements. la rigueur et la discipline sont associées pour bâtir une
équipe conquérante et solidaire. Cela a été facilité par les 25 jours de préparation. «En juillet dernier, on n’avait pas
trop de temps de préparation. Certains joueurs venaient directement de leurs clubs, ils n’ont pas eu le temps de se
préparer avec le groupe. On vit presque la même chose. Il y a l’arrivée de nouveaux joueurs par rapport à Alexandrie.
En plus, on a eu largement le temps de nous préparer ensemble. Je pense que les résultats allaient être différents si
on avait ce temps de préparation. Je le répète, c’est le temps de l’action. On a un nouveau coach qui essaie de mettre
sa touche. On s’adapte et on épouse petit à petit sa philosophie de jeu».
«Aller au bout de cette mission»
En 2019, Ibrahima Fall Faye disputait son premier tournoi majeur avec le Sénégal. Me Mbourois était sélectionné par Moustapha Gaye pour la coupe du monde, organisée par la chine. Trois ans après, le rêve de hisser l’emblème national au sommet est encore plus grand.
«J’ai joué la Coupe du monde 2019. Ce sont des moments forts dans la carrière d’un basketteur. C’est la crème du basket mondial qui se retrouve. J’ai encore la chance de le disputer en 2023 et c’est pourquoi je compte mettre toute mon énergie au service de l’équipe pour qu’on aille chercher ce ticket. On a un groupe de qualité et des joueurs qui ont faim d’offrir au Sénégal une 3ème qualification consécutive. Le fait de jouer des Afrobasket et des championnats du monde n’est pas donné à tout le monde. On a connu ça et on ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. C’est pourquoi on a laissé nos clubs et nos familles pour venir défendre les couleurs de notre cher pays. On n’est pas là pour nous amuser. On est en mission et on ira jusqu’au bout», conclut-il.
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Source : Record