(Basketball Magazine) – Parmi les recrues majeures enrôlées par Monaco cette saison, l’ailière Léna Timéra (1m84 – 27 ans) assume pleinement son statut.

A La Tronche, saison après saison, elle est devenue une basketteuse incontournable de la division. Meilleure jeune, et plus forte progression de NF1 en 2018, vainqueur du trophée Coupe de France, élément clé de l’accession du club en LF2, Léna Timéra a tout vécu ou presque en Isère.

C’est donc naturellement avec le BCTM que la franco-sénégalaise découvrait la deuxième division la saison dernière. « J’ai eu un peu de mal à m’adapter, mais pour une première saison en LF2, ce n’était pas si mal ». Grâce à son instinct naturel de scoreuse, l’ailière a rendu une copie encourageante (9.7 points, 2.5 rebonds et 2.3 interceptions) dans un temps de jeu assez restreint (20 minutes en moyenne). En attente de plus de responsabilités, elle a choisi de retrouver la division qui, pour le moment, lui convient le mieux.  « La LF2, c’et un basket plus ordonné, plus propre » explique-t-elle. « D’une certaine manière, je trouve qu’il est plus difficile de briller en NF1 où il faut un peu plus se bagarrer ».

Sa décision de rejoindre le projet Monegasque ne doit rien au hasard : « La première fois que les dirigeants ont essayé de me recruter, c’était après un match où j’avais scoré 32 points contre eux. Ça faisait trois ans que le club m’appelait chaque été. Cette saison c’étai le bon moment car pour l’instant, je préfère évoluer en NF1 dans un club qui vise la montée plutôt que de simplement jouer le maintien en LF2 ».

Malgré quelques remous et un changement d’entraineur sur le Rocher en tout début d’exercice, le MBA fait bel et bien partie des candidats à l’accession en LF2. Léna Timéra, qui connait le chemin à prendre pour accéder à l’antichambre, s’est particulièrement adaptée à son nouvel environnement. « Mon rôle ici est d’être un leader en attaque. » souligne celle qui a déjà signé quelques cartons offensifs. « Mais je peux également bien défendre. J’ai la confiance des gens autour de moi, donc je m’exprime totalement. »

Si elle est à l’aise dans ses baskets, c’est parce que le mental est au beau fixe. « Depuis deux ans, je travaille avec une préparatrice mentale. C’est une démarche personnelle, et même si je n’y croyais pas trop avant de commencer, force est de constater que ça a vraiment changé mon jeu. C’est quelque chose que je recommande vraiment à tous les sportifs.

L’un de ses prochains défis ? Gagner sa place dans le roster de l’équipe du Sénégal en prévision des prochaines échéances internationales. L’été dernier, à la faveur de son double passeport, la joueuse a effectué toute la préparation pour l’Afrobasket, avant qu’un point de règlement ne vienne interrompre l’aventure. « J’ai obtenue la nationalité sénégalaise après mes 16 ans, et pour cette raison, la FIBA me considère comme une naturalisée. La sélection ne peut faire appel qu’à une seule naturalisée, et comme une très forte joueuse occupe cette place pour l’instant (NDLR Binetou Dieme Marizy), j’ai appris quelques jours avant la compétition que je ne pouvais pas y participer. C’étais malgré tout une superbe expérience et j’espère que ce n’est que partie remise. »

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Source : Basketball Magazine

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