BASKETSENEGAL – Votre rubrique Jeunes Talents vous amène à la découverte d’Arame Niang, basketteuse sénégalaise qui est partie du Saltigue pour atterrir aujourd’hui aux Etats-Unis, où elle poursuit sa carrière. Dans cet entretien exclusif accordé à Basketsenegal, la Rufisquoise nous dresse son parcours avec la balle orange et nous parle de ses objectifs futurs…

Arame, ou est ce que vus avez effectué vos premiers pas avec la balle orange ? Et avec qui ?

J’ai démarré au Saltigue de Rufisque, dela l’age de 8 ans. Au début je n’aimais pas trop, je le faisais juste parce que ma mère souhaitais avoir une fille basketteuse. Mais par la suite, j’ai appris à aimer cette discipline. J’étais dans la section mini-basket, puis avec les minimes. Après, il y a un break à cause des études, je ne pouvais pas compatir en cadette, mais je m’entraînais parfois avec un coach (Massaer Mbodj) pour rester en forme.

Avez-vous pu reprendre la compétition, après une année sabbatique ?

Non, je n’ai pas continué avec le Saltigue. A la fin de l’année 2013, je suis partie au Japon pour poursuivre mes études. J’avais 16 ans à l’époque. Après trois années de collège, j’ai intégré une Universitaire Japonaise.

Comment s’est passée ton adaptation avec l’environnement ?

C’était trop difficile au début. Le Japon est totalement différent du Sénégal. Avec la langue et la culture, j’éprouvais beaucoup de difficultés, mais heureusement mon coach et mes coéquipières m’ont beaucoup aidée à maîtriser la langue. Petit à petit je commençais à m’intégrer et ça devenais facile pour moi.

Cette expérience Japonaise a-t-elle été positif pour vous ?

Oui bien sur. Les Japonais sont formidables, et j’ai découvert beaucoup de choses dans leur culture et leur façon de vivre. J’y ai passé 4 années où j’ai gagné des titres et des trophées individuels. Je me sentais bien avec mes coéquipières.

Le départ aux Etats-Unis… qu’est ce qui s’est passé pour que vous décidiez de changer de continent ?

C’est vrai que j’avais envie de bouger, changer d’environnement, évoluer à un niveau supérieur. J’ai eu des contacts aux Etats-Unis, et je suis même partie visiter deux universités avec ma mère. C’est par la suite que j’ai choisi l’université de Kentucky (Western Kentucky University), le coach a su me convaincre. J’y suis restée pendant deux ans (2017-2019).

Et maintenant vous évoluez à l’université de Cincinnati…

Oui, cette année j’ai rejoins l’université de Cincinnati. Une nouvelle expérience qui me permettra de grandir et d’évoluer sur le plan technique. J’espère que la saison sera bonne et les objectifs fixés seront atteints.

Quels sont vos objectifs dans le basket ? Avez-vous un plan de carrière que vous suivez ?

Pour l’instant je me concentre sur mes performances delà l’université. Mais je souhaiterais, comme tout le monde, évoluer plus tard dans un milieu professionnel, mais aussi me lancer dans le business avec mes diplômes acquis.

Arame Niang convoquée en équipe nationale… vous y pensez actuellement ?

Evidemment… c’est le rêve de toutes les basketteuses. En plus c’est un honneur, une fierté de représenter son pays. Le fait que l’entraîneur me convoque constituera un nouveau pas dans ma carrière, et j’en serai ravie.

Le coach tend à rajeunir l’équipe nationale. Comment jugez-vous cette ‘intégration des jeunes dans la tanière ?

C’est ce que j’ai le plus aimé avec le coach Cheikh Sarr. Avant je me demandais est ce que nous les jeunes, aurons une chance d’entrer en équipe nationale. Mais l’initiative du coach est à saluer, on a besoin de cela. Il y a tellement de jeunes talents aux Etats Unis, en Europe, en Asie…

Pouvez-vous nous racontez votre plus beau souvenir dans le basketball ?

C’est lors de ma deuxième année en High School au Japon. On venais de remporter le championnat régional, et on allait en division national. J’ai été élu MVP du tournoi, en plus j’étais la meilleure scoreuse et la meilleure rebondeuse.

Le dernier mot… ?

Je ne cesserai de remercier mes parents pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Je remercie aussi tous les coachs qui m’ont appris le basket, au Sénégal comme aux Etats-Unis. Et mon plus gros rêve est de revoir l’Afrobasket revenir au Sénégal, et je pense que ce sera avec la nouvelle génération.

Patr la rédaction de BASKETSENEGAL

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