Revenu de sa mission de supervision au Rwanda où il a assisté aux éliminatoires de la Basketball Africa League, l’entraîneur de l’AS Douanes juge le niveau de la compétition. Mamadou Gueye « Pabi » s’est aussi prononcé sur les objectifs de son équipe.
« J’étais parti superviser les équipes engagées dans la compétition et voir ce qui se fait de mieux en Afrique. J’ai vu de très bonnes équipes dont les meilleurs éléments sont des internationaux. Je peux citer Patriots de Rwanda, Ferroviario de Maputo, entre autres. Gendarmerie nationale Basketball Club de Madagascar m’a beaucoup séduit. Je pense que le niveau africain est très relevé » analyse le meilleur entraîneur chez les hommes de la saison.
Interrogé sur les objectifs et les chances de son équipe dans cette compétition, Mamadou Gueye reste pondéré. « Je ne peux pas évaluer les chances de l’AS Douanes, car l’équipe n’a aucune experience africaine. Donc, il faut y aller doucement et mettre tous les atouts de notre coté. Mais, j’ai eu des certitudes en venant à Kigali pour ce dernier tour des éliminatoires. J’ai vu des joueurs costauds et rapides sur les deux surfaces du terrain. Certains sont un peu en avance sur nous, mais nous avons les moyens de faire mieux qu’eux et de réaliser une bonne campagne. L’objectif de l’AS DOUANES est de gagner dans toutes les compétitions dans lesquelles nous sommes engagés. »
Pour faire bonne figure en Afrique, l’AS Douanes pourra s’appuyer sur ses internationaux Pape Moustapha Diop, Alkaly Ndour, Louis Adams, Birahim Gaye, Thierno Ibrahima Niang et autres. Mais elle devra aussi se renforcer sur le marché international. « J’ai vu des joueurs costauds avec des 2m05 à Kigali. Je crois que nous devons nous renforcer dans les postes 1 (meneur) et 5 (pivot) pour rivaliser avec les adversaires. C’est pourquoi je suis allé au Rwanda pour essayer de trouver des joueurs capables de renforcer l’équipe. Cette saison, nous allons aussi essayer de bâtir la meilleur équipe possible pour conserver nos titres sur le plan local et faire bonne figure en Afrique », conclut il.
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