BASKETSENEGAL – Pensionnaire de Purdue University en NCAAW, Fatou Diagne s’investit dans la lutte contre le Covid-19 à Thiès sa ville natale. La lionne avait déjà offert un lot de produits alimentaires la semaine dernière, avant d’annoncer une collecte de fonds, destinés aux enfants des daaras, communément appelés « Talibés ».
Je m’appelle Fatou Diagne et je joue pour Purdue University. Je viens du Sénégal, un pays de l’Afrique de l’Ouest où nous avons beaucoup d’établissements pour les enfants défavorisés (parce que leurs parents n’ont pas les moyens de les élever). Ces institutions peuvent être considérées comme des orphelinats ou des foyers d’accueil, mais dans mon pays, on les appelle «Daara».
Les enfants qui sont dans un « daara » sont appelés « talibés ». De nombreux daaras ne disposent pas d’équipements de base (toit, eau, installations sanitaires ou électricité). Les enfants dorment souvent tous ensemble sur le sol et ne se lavent qu’une ou deux fois par mois. Il y’en a beaucoup qui sont dans les hôpitaux et les familles qui ont des enfants mais ne peuvent pas les nourrir. Ces enfants dépendent de certains dons de nourriture, d’eau, d’articles ménagers et de soins personnels pour survivre. Ces mauvaises conditions de vie signifient que les enfants souffrent souvent de malnutrition, n’ont pas suffisamment de vêtements ou de chaussures et sont facilement exposés aux maladies.

Comme nous le savons tous, la faim est un problème auquel les gens, y compris les familles et les enfants, sont confrontés chaque jour au Sénégal. Mon objectif est de donner aux enfants et aux familles défavorisés l’occasion de maîtriser le cercle vicieux de la pauvreté en luttant contre la malnutrition et d’autres obstacles. Nos populations les plus vulnérables: les enfants qui ne sont pas scolarisés et qui dépendent des programmes de repas scolaires, les familles à faible revenu, les personnes âgées et les personnes au chômage sont confrontées à de grands obstacles pour obtenir un accès sûr et cohérent aux repas.
Avant la pandémie de COVID-19, plus d’enfants avaient du mal à savoir d’où pourrait venir leur prochain repas quotidien. Je crois que tous les enfants méritent une bonne nutrition et un accès aux soins de santé. Ils dépendent de dons de nourriture (sacs de riz, sucre, huiles, lait en poudre), de savon, d’eau de javel liquide, de désinfectants pour les mains, d’eau pure, d’articles ménagers essentiels et de soins personnels pour survivre. En raison de l’éloignement social, les enfants ne peuvent plus aller dans la rue pour mendier. Mon objectif est de collecter de l’argent pour soutenir ces enfants et ces familles pauvres en cette période de pandémie !
Merci beaucoup de nous aider à combattre COVID-19 !