(Basketsession) Les Lakers ont déjà récupéré l’avantage du terrain au terme d’un game 1 au final haletant sur le parquet des Warriors. On a bien cru qu’ils allaient passer à côté de l’opportunité de réussir ce superbe coup, lorsqu’ils ont dilapidé 14 points d’avance dans le money time, mais L.A. a conservé son sang froid et repris le dessus. Difficile de ne pas tirer notre chapeau à Anthony Davis, principal responsable de cette victoire à l’extérieur qui met d’emblée son équipe sur de bons rails.

« AD » a de nouveau été titanesque, confirmant qu’il est bien l’élément le plus important des Lakers et le joueur à l’impact le plus fort sur le terrain. Davis a joué 44 minutes et a posé 34 points, 23 rebonds, 5 passes et 4 contres à 11/19. Avec LeBron James à « seulement » 22 points (9/24), les Lakers avaient besoin que leur intérieur All-Star hausse le ton en attaque, tout en étant la terreur qu’il est toujours capable d’être en défense.

Les Warriors, à l’envers au retour du vestiaire, avaient fait le plus dur en revenant à égalité à un peu plus d’une minute de la fin, en validant un 14-0 (!) avec un nouveau shoot lunaire de Stephen Curry (27 pts). Dans un Chase Center en fusion, tout indiquait des dernières secondes folles et à l’avantage des locaux. Sauf qu’un panier de D’Angelo Russell et un contre d’Anthony Davis sur une tentative de floater de Curry ont remis les Lakers d’équerre.

Golden State a bien eu l’occasion de prolonger le match, mais une défense plus féroce des Lakers sur Curry, deux tirs manqués par Jordan Poole (dont le dernier peut-être pris avec précipitation) et la sérénité de Dennis Schröder sur la ligne ont scellé le sort du match.

– S’il n’était pas sur le terrain dans le money time, Kevon Looney a encore été une belle garantie à l’intérieur pour les Warriors. Pour la quatrième fois depuis le début des playoffs, Looney a dépassé la barre des 20 rebonds et s’est même offert son record personnel (23) pour l’occasion, auquel il a ajouté 10 points et 5 passes.

– S’ils veulent être tatillons, les Warriors peuvent se plaindre du fait que Dennis Schröder ait été envoyé sur la ligne pour plier le sort du match au lieu qu’un entre-deux soit sifflé…

– On ne le voit peut-être pas sur la feuille de stats, mais Jarred Vanderbilt a été précieux défensivement, notamment pour compliquer la tâche de Stephen Curry. Si ce dernier a été à l’origine du run (14-0) qui a failli permettre à Golden State de remporter le game 1, Vanderbilt a tout donné pour le gêner avec de la presse tout terrain et des efforts constants. Il a aussi aidé Anthony Davis à verrouiller l’accès à la peinture, ce qui n’était pas une mince affaire.

– Histoire de mettre encore un peu de lumière sur le match d’Anthony Davis : depuis que les contres sont comptabilisés en NBA, seul un seul autre joueur avait sorti un match avec au moins 30 points, 20 rebonds, 5 passes et 4 contres en playoffs. Un certain Tim Duncan.

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source : Basketsession

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