Drafté en 50e position en 2016, Georges Niang a passé un an à Indiana, avant de débarquer au Jazz où il a côtoyé pendant quatre saisons un des personnages les plus atypiques de toute la NBA : Joe Ingles.
“Il a été très important dans mon développement en tant que joueur de basket, mais aussi en tant qu’être humain. Il était toujours sur mon dos, comme quand je mangeais dans l’avion et qu’il m’appelait “Oinky” (un petit cochon ndlr) parce que les cochons n’arrêtent pas de manger. Il n’arrêtait pas d’embêter Rudy Gobert également. Une fois, il a pris un écran et lui a dit : “Si tu ne comptes pas tirer, donne-la-moi, moi je vais tirer, parce que je suis le meilleur shooteur à trois points de toute la NBA.” Georges Niang.
Mais après quatre saisons à Salt Lake City où il s’est révélé comme un solide shooteur en sortie de banc, l’ailier de 28 ans a décidé de changer d’air. Non sans une pointe de regret.
“Ce que j’ai le plus aimé au Jazz, c’est la camaraderie qu’il y avait dans l’équipe. J’étais dans une organisation qui donnait de l’importance à la culture, et les gars voulaient gagner de la bonne manière. Je suis évidemment impatient d’aller à Philly, mais les gars du Jazz et la ville vont me manquer.” Georges Niang.
Mais le projet de Philadelphie, où il a signé un contrat de 6,8 millions de dollars sur deux ans, l’a attiré. Le Jazz aurait sans doute bien voulu le garder mais financièrement ce n’était pas simple.
“Je voulais aller dans une organisation qui essayait de gagner, et qui donnait de l’importance à ce que je faisais. Qui, je le sentais, m’aimait bien. Les besoins et les envies de Philly se sont alignés. J’ai parlé à Doc Rivers, et ça a scellé l’affaire. On a parlé de mon rôle et comment il accordait de l’importance à ce que je faisais. C’était très important pour moi d’entendre ça de sa part, et de voir sa confiance dans notre capacité à gagner un titre. C’est ce qui m’a donné envie de venir ici.” Georges Niang.
Là-bas, Georges Niang va essayer de remporter un titre. Et il est persuadé de pouvoir réussir son objectif, malgré les déceptions lors des derniers playoffs.
“On n’est pas loin de faire quelque chose de grand. L’année dernière, ils étaient à une blessure de Danny Green d’aller en finale de conférence. Beaucoup de personnes les ont mis favoris cette année. Je pense que les pièces qu’on a à Philly sont assez bonnes pour gagner un titre. Mais dans ce business, il faut un peu de chance pour gagner quand vous arrivez sur la ligne d’arrivée. La pièce n’est pas retombée du bon côté l’année passée, mais je pense que les gars sont affamés et motivés pour revenir et faire de cet objectif une réalité en gagnant un titre.” Georges Niang.
Il a joué 229 matchs en NBA, pour 5,1 points (44% aux tirs dont 40% à trois points) et 1,8 rebond de moyenne et la saison passée il a signé sa meilleure saison en carrière avec 6.9 points à 42.5% de loin et 2.4 rebonds.
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Source : Basket-infos.com