Joueuse la plus titrée d’Afrique avec cinq Afrobasket (1984, 1990, 1993, 1997 et 2000), Mame Maty Mbengue est la première invitée de notre rubrique «Afrobasket de…» qui met en exergue les figures marquantes du basket féminin sénégalais et africain. Pour RECORD, la MVP des Afrobasket (1993, 1997 et 2000) ouvre son album souvenirs et montre la voie à suivre aux Lionnes de Moustapha Gaye pour la reconquête du titre.

Ça vous rappelle quoi un Afrobasket ?  Ce sont des moments forts dans la carrière d’une basketteuse internationale. Ça me rappelle comment nous étions heureuses de représenter notre pays, d’être de dignes ambassadrices. En plus, ce sont des retrouvailles entre nations. 

Quel est votre plus beau souvenir dans cette compétition ?

L’Afrobasket 1990 est mon plus beau souvenir. J’avais marqué le panier de notre victoire à la dernière seconde (Ndlr : Le Sénégal avait battu en finale la RD Congo (alors Zaïre) sur le score de 70-68).  

Et votre pire Afrobasket ?

C’est l’Afrobasket 1999 à Johannesburg. On a pris la 2ème place après avoir mené de 12 points à la mi-temps. 

Une anecdote dans cette compétition ?

J’en ai deux qui resteront gravées dans ma tête. En 1984, on s’est battues avec les Zaïroises (Congolaises). J’étais la «bleue» de l’équipe. Encore en 1990 en Tunisie, les Congolaises nous ont perturbées en pleine nuit (Ndlr : Les Lionnes ont battu lors de ces 2 éditions le Zaïre en finale). 

Quelle est la meilleure joueuse avec ou contre qui tu as joué ?

Les meilleures joueuses sénégalaises avec lesquelles j’ai joué sont Adama Diakhaté et feue Adama Diop. Pour les étrangères, je vais dire Longanza Kamimbaya (RD Congo) et Hamchétou Maïga (Mali). 

Qu’est-ce qui fait la différence dans ce genre de tournoi ? 

D’abord, il faut la concentration, écouter le staff technique, avoir une bonne défense et de la réussite. Je pense que ce sont les éléments clés. Il faudra tout faire pour être parmi les meilleures équipes d’Afrique et se qualifier pour la Coupe du monde. 

Que faut-il pour retrouver notre place de leader en Afrique ? 

Il faut mettre les bonnes personnes aux places qu’il faut, arrêter les problèmes crypto-personnels. Il faut réunir les équipes à temps et ne pas attendre la veille des tournois pour le faire. Je pense aussi qu’il faut aider les clubs dans la formation des jeunes et des cadres. Enfin, on doit tous tirer dans le même sens pour l’intérêt supérieur de la nation. On doit tout faire pour avoir un basket rayonnant et dominant. 

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Source : Record

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