Kady Diop, étudiante delà l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger, est aussi arbitre de la CRAMC Dakar. La dame de 27 ans (1m80) était l’invitée de la rubrique « En vedette » du quotidien Record, et elle s’exprimait sur son parcours avec le maillot noir tout en dévoilant ses objectifs.
Dans son entretien, Khady Diop est revenu sur ses débuts avec l’arbitrage : « Je n’ai commencé à m’intéresser à l’arbitrage qu’au lycée de Thiaroye où feu Alioune Fall était mon professeur d’éducation physique. Il m’antransmis cet amour du ballon orange, à tel point que j’allais je séchais tantôt les cours pour aller m’entrainer à Pikine Basket Club. Suite à une blessure à l’épaule, je ne pouvais plus jouer pleinement à cause de l’insupportable douleur que cela provoquait. C’est par la suite que Mr Fall m’a prise sous son aile afin que je puisse continuer à embrasser le basket, mais sous une bannière différente. Il m’a encadrée et au moment de quitter le nid, il s’est assuré que je sois bien accueillie à Saint Louis où j’ai fait mes débuts dans la profession avec la CRAMC. Il s’agit d’une reconversion si je puis le dire. »
Une des rares femmes arbitres à allier sport et études, Khady Diop essaye tant bien que mal d’équilibrer ces deux options pour atteindre ses objectifs : « J’avoue que ce n’est guère facile d’allier les études au sport. Toutefois, il faut déterminer les priorités car il est bien beau de participer à des compétitions mais l’arbitrage ne remplit pas nos marmites. Il faudra donc se concentrer sur l’essentiel tout en ne perdant pas de vue nos passions. Avec un peu d’organisation dans la vie, on peut toucher le ciel, il faut juste y croire et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs » lâche-t-elle dans les colonnes du quotidien.
Et de poursuivre : « Mes objectifs dans l’arbitrage sont de passer le niveau international et de porter le flambeau, comme le font nos ainés dans le milieu. JE voudrais apporter mon aide et mon savoir-faire afin que l’on puisse redorer le blason de notre corps arbitral. Je voudrais donner le meilleur de moi-même, que l’on travaille main dans la main, dans une dynamique de préparer la relève que nous sommes, nous jeunes arbitres. »
Etre femme et arbitre procure en Khady un sentiment de satisfaction, elle qui veut prouver que la place de la femme n’est pas seulement à la maison. Elle a dans son entretien cité les arbitres Ndeye Aissatou Diagne et Astou Dabo comme des références et des porte-étendards pour cette nouvelle génération.
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Avec Record