Moins d’une semaine après avoir quitté l’équipe masculine de l’ISEG Sports, El Hadji Diakhaté s’est engagé avec le Port Autonome en D2. Trouvé au stadium Marius Ndiaye, hier dimanche, le nouveau coach des Portuaires explique son choix et dévoile les objectifs assignés.
Il n’a pas perdu trop de temps pour trouver un club. El hadji Diakhaté s’est engagé avec le Port et a même dirigé hier sa première séance d’entraînement, au stadium Marius ndiaye. Le technicien a tenu à expliquer les raisons de son départ du banc d’ISEG Sports.
«J’ai fait monter l’équipe en National 1 masculin et ensuite ils m’ont fixé un objectif qui est le maintien. J’ai préféré quitter au regard de la situation et des choses qui se sont passées dernièrement. Quand on demande à un entraîneur d’assurer le maintien, il faut au moins des moyens et un recrutement à la hauteur. Beaucoup de joueurs sont partis et le recrutement n’a pas suivi. De ce fait, j’ai décidé de quitter le club et j’ai échangé avec le président (Mamadou diop) sur cette situation. Je ne peux pas assurer le maintien à l’équipe en N1 sachant que les conditions ne sont pas réunies. Ce sont les raisons de mon départ de l’ISEG», explique-t-il.
«Pas facile de disputer un championnat de D2»
Les joueurs d’ISEG réclament des arriérés de paiement aux dirigeants depuis des mois. Ce qui a occasionné le départ de quelques cadres : Pape Ndiouga Kâ (GBA), Ameth Sow (GBA), Mamadou Lamine Thiam (GBA) et Mamadou Wagne (Louga BC). François Ndiaye et Pape Sidy Ndao sont en pourparlers avec Port. Toutefois, El hadji Diakhaté soutient que son départ n’a rien à avoir avec l’argent :
«Le plus difficile c’est d’accéder en D1 (National 1). Ce n’est pas facile de disputer un championnat de D2. D’abord il faut disputer un championnat régional, avant d’aller chercher la place en N1 à travers le tournoi National. Maintenant, j’ai atteint l’objectif qui m’a été assigné, c’est-à-dire la montée. Ils n’ont pas rempli leur rôle qui était de renforcer l’équipe. Ce n’est pas un problème d’argent. Il y a des problèmes financiers dans toutes les équipes, même s’il y a le minimum. Certains clubs restent deux à trois mois sans payer, mais les gens acceptent de travailler. Je précise que je n’ai pas de problème avec le président».
«Réussir la même prouesse qu’à l’ISEG»
Interpellé sur les objectifs assignés par les dirigeants du port, l’ancien joueur de l’As Douanes, du DUC, de Mermoz, de Gorée et de SIBAC, laisse entendre : «Je suis un homme de défi et c’était la même chose quand je jouais. J’ai choisi de venir au Port pour réussir la même prouesse qu’à l’ISEG. Il y a un projet bien défini et je compte travailler dur pour atteindre l’objectif qui est de hisser l’équipe en National 1. Ce ne sera pas facile, mais seul le travail paye. On est en train de travailler là-dessus et je pense qu’on atteindra le but».
Entretien réalisé par Mor Bassine Niang (Record)